CENTRE DE RECHERCHE
DES ÉTUDES LITTÉRAIRES ET CULTURELLES
SUR LA PLANÉTARITÉ
CENTER FOR PLANETARY
LITERARY AND
CULTURAL STUDIES
MEMBRES / MEMBERS
Heike Härting is Associate Professor of English in the Department of Literatures and Languages of the World at the Université de Montréal. She is the founder and co-director of the Research Center of Planetary Cultural and Literary Studies/ Centre de recherche des études littéraires et culturelles sur la planétarité (CELCP) at the Université de Montréal. She is also the principal investigator of a large research team grant on “Cultural and Literary Planetary Studies: Practice, Epistemologies, and Transformative Pedagogies,” funded by the Fonds de Recherche du Québec Société et Culture (FQRSC, 2021-2025). This project has developed a research framework for planetary literary and cultural studies and organized various SSHRC-funded international conferences and events which helped outline and consolidate the nascent field of planetary literary and cultural studies. The areas of her academic training include globalization and postcolonial literary studies with a critical focus on contemporary African and Canadian literatures, and representations of global violence and of the Anthropocene. The latter is reflected in her earlier work on cosmopolitan film theory (with the support of a Alexander von Humboldt TransCoop Research Grant), and the narrative aesthetics and politics of metaphor in contemporary Caribbean and Canadian fiction (see, her special issues on "Canadian Peacekeeping Narratives, Security and the Canadian Imaginary" [co-edited with Smaro Kamboureli] of University of Toronto Quarterly, 2009; and on “Narrative Violence: Africa and the Middle East” [co-edited with Nouri Gana] of Comparative Studies of South Asia, Africa, and the Middle East, 2008). Her current research interests focus on the planetary health humanities (see, her essay on “Speculative Health Futures: Contemporary Canadian Health Policies and the Planetary Health Commons in Larissa Lai’s The Tiger Flu” in Studies in Canadian Literature, 2024, and her collective volume Planetary Health Humanities and Pandemics [co-edited with Heather Meek], Routledge, 2024). In this context, she holds a SSHRC Insight Grant for her research project “Viral Conjunctures: Pandemics and Planetary Health Narratives” (2023-2027). She is also the co-editor of a special issue of Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化 on “Im/mobilities in the Planetary Now: Migration and Diaspora in World Cinema” (with Johannes Riquet, 2023).
Simon Harel est professeur titulaire au Département de littératures et de langues du monde de l’Université de Montréal. Il est le directeur du Laboratoire sur les récits du soi mobile, codirecteur du Centre de recherche des études littéraires et culturelles sur la planétarité, de même que membre fondateur de L’organon (lorganon.ca) un espace de recherche-création sur le soin et l’accompagnement. Directeur d’ouvrages collectifs, auteur de nombreux essais, écrivain, responsable de numéros de revues, il a plus de cinquante publications à son actif. Il prépare une série de publications sur la voix cruelle et l’enchantement dans l’œuvre de Bob Dylan. Il publiera en 2025 aux Presses de l'Université Laval un essai intitulé L’affaire Naipaul. Enquête sur une femme discrète, Patricia Hale, conjointe de l’écrivain, il a publié en 2024 plusieurs volumes collectifs : La réinvention des corps. Une incursion organique dans les domaines de la culture et de la médecine (avec Karine Gendron, Catherine Mavrikakis et Pascale Millot); Femmes passe-murailles. Écrits et voix de prison (avec Mira Missirian et Valentina Pancaldi ). Aux Éditions Héliotrope, une fiction sur le quatrième anniversaire de l'annonce de la COVID19, Ça ne tourne plus rond (avec Karine Gendron, Catherine Mavrikakis et le Docteur Jean-Pierre Routy).
Catherine Mavrikakis est professeure de littérature en recherche-création au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Écrivaine et co-titulaire de la Chaire McConnel-Université de Montréal sur les récits du don et de la vie en contexte de soins ( 2019-2023), elle a publié de nombreux romans, essais et textes de fiction. Dans ses travaux de recherche, elle s’intéresse notamment aux écrits sur le deuil, la folie, la maladie et le sida dans un contexte mondial.
Heather Meek is Associate Professor of English in the Department of Literatures and Languages of the World at Université de Montréal. Her research explores the intersections of literary and medical cultures in the long eighteenth century, with a particular focus on the works of women and physician writers. Her publications include investigations of Frances Burney’s early nineteenth-century mastectomy narrative (in Literature and Medicine, 2017); Samuel Richardson’s relationship to the medical milieu of his time (in Samuel Richardson in Context, Cambridge UP, 2017); medical discourse and the rise of the novel (in Literature and Medicine: The Eighteenth Century, Cambridge UP, 2021); eighteenth-century vocabularies of illness (in BMJ: Medical Humanities, 2022); and representations of blood and bloodletting (in Journal for Eighteenth-Century Studies, 2023). Her monograph, Re-Imagining Illness: Women Writers and Medicine in Eighteenth-Century Britain (McGill-Queen’s University Press), appeared in November 2023. With Heike Härting, she has completed and published an edited collection, Planetary Health Humanities and Pandemics (Routledge).
Laura T. Iléa: Écrivaine et philosophe roumaine-canadienne, Laura T. Ilea a publié deux romans (Cartographie de l'autre monde, Humanitas, Bucarest, 2018 et Les femmes occidentales n’ont pas d’honneur, L’Harmattan, Paris, 2015), un recueil de nouvelles (Est, L’Harmattan, Paris, 2009), des études littéraires parmi lesquelles La littérature canadienne en infrarouge. Le nihilisme féminin (Bucarest, Tracus Arte, 2015) et Littérature et scénarios d'aveuglement - Orhan Pamuk, Ernesto Sabato, José Saramago (Paris, Honoré Champion, 2013) et une étude sur le philosophe allemand Martin Heidegger (La vie et son ombre, Éditions Idea, Cluj-Napoca, 2007). Elle est actuellement professeure agrégée au Département de littérature comparée de l'Université Babes-Bolyai, vice-présidente du Centre de Recherches sur l’Imaginaire Phantasma, chercheure attachée au SenseLab, Concordia, et membre du Centre de Recherche des Études Littéraires et Culturelles sur la Planétarité de l’Université de Montréal. Son volume d’essais philosophiques, Politiques du désir. Pour une condition relationnelle, est paru chez Mimesis, Milan, en 2021, suivi de Nomadisme. Sur la pensée qui devient corps (Litera, Bucarest, 2024). Elle a travaillé dans plusieurs projets internationaux, tels que L’espace planétaire. Les humanités au carrefour du local et du post-global, avec une importante présence canadienne et financé par le Conseil de la Recherche Scientifique du Canada; des ateliers de mise en voix, intitulés Des voix différentes, à l’Université de Montréal, en octobre 2022; un partenariat plus large, sur l’axe Montréal-Bordeaux-Cluj, intitulé Créations de mutations contre-fictionnelles à partir de deux lieux historiques d’enfermement et de protection des personnes vulnérables – la maison Notman et le pavillon V (collaboration sur plusieurs années, à partir de 2022). Laura T. Ilea a également fait partie d’une grande équipe qui a contribué à l’Encyclopédie des imaginaires roumains (parue en 2021). Entre 2021 et 2024, elle est aussi membre du projet de recherche sur les structures de l’anarchétype (projet coordonné par Corin Braga). Sa contribution porte sur l’imaginaire de la migration.
Livia Monnet est professeure de littérature comparée, cinéma, études asiatiques et sciences humaines environnementales à l'Université de Montréal. Ses recherches portent sur la fiction féministe et queer, le cinéma et l'art médiatique, les éco-cinémas asiatiques, les films de science-fiction et l'art environnemental spéculatif, les futurismes autochtones et les études critiques autochtones. Ses publications récentes et à venir incluent Toxic Immanence: Decolonizing Nuclear Legacies and Futures (2022), un numéro spécial coédité sur l'artiste chinoise LuYang dans la revue Screen Bodies, 7.1 (2022), un livre coédité sur le cinéma contemporain et l'art médiatique du Moyen-Orient, ainsi que des articles et chapitres de livre sur l'animation japonaise et les futurismes autochtones asiatiques.
Marianne Cloutier s’intéresse aux questions esthétiques, éthiques, politiques, sociales et philosophiques qui émergent de l’intégration du vivant en art et du détournement des outils, des techniques et des savoir-faire scientifiques par l’artiste. Après avoir complété un doctorat en histoire de l’art portant sur la conceptualisation de l’identité et la figure de l’être humain dans le bioart, Marianne Cloutier poursuit actuellement un post-doctorat au département de sciences biologiques de l’Université de Montréal, où elle étudie les processus créatifs des bioartistes et les enjeux liés à l’utilisation du microbiome comme substrat de création. En collaboration avec le biologiste et bioartiste François-Joseph Lapointe, elle travaille notamment à un projet de recherche-création portant sur la transmission du microbiome de la mère à l’enfant lors de la naissance, projet qui a donné lieu à une œuvre exposée au Festival Ars Electronica de Linz (septembre 2018) et qui prendra part à l’exposition « Spare Parts » de la Science Gallery de Londres en février 2019. En 2016 elle a été co-commissaire de l’exposition Art+Bioéthique (Galerie Espace Projet, Montréal). Elle participe également à une action concertée des Fonds de recherche du Québec (FRQ) portant sur la Conduite responsable en recherche-création (2016-2018).
Marie-Hélène Larochelle est professeure adjointe au Collège universitaire Glendon de York University. Ses recherches portent sur les figures de la violence dans la littérature la francophonie européenne (Belgique, France, Suisse) et québécoise. Elle a organisé deux colloques internationaux sur ce sujet et a dirigé les ouvrages collectifs Esthétiques de l’invective (dossier), Études littéraires, Vol. 39, no 2, 2008; Monstres et monstrueux littéraires, Québec, Presses de l’Université Laval (PUL), 2008; Invectives et violences verbales dans le discours littéraire, Québec, Presses de l’Université Laval (PUL), 2007. Elle est l’auteure de Poétique de l’invective romanesque, L’invectif chez Louis-Ferdinand Céline et Réjean Ducharme, Montréal, XYZ Éditeur, coll. « Théorie et littérature », 2008. Marie-Hélène Larochelle a également présenté plusieurs communications et articles sur les anarchistes français du XIXe siècle, sur Louis-Ferdinand Céline, Réjean Ducharme et Henri Michaux.
Raphaël Canet enseigne la sociologie au CEGEP du Vieux Montréal. Il a aussi été professeur à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa (2008-2017). Titulaire d’un doctorat en sciences sociales de l’Université de Paris-IV Sorbonne (2002), il a co-coordonné l’organisation du Forum social mondial 2016 de Montréal. Membre du Conseil international du FSM, il participe aux forums sociaux depuis 2004. Il a coordonné l’organisation du premier Forum social québécois (2007) puis, de 2008 à 2015, il a encadré les Collectifs de la société civile québécoise dans les forums internationaux. Il est membre du Conseil d’administration du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) ainsi que du comité de rédaction de la revue Possibles. Auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques il a notamment publié Nationalisme et société au Québec (Athéna éditions, 2003), L’altermondialisme : forums sociaux, résistance et nouvelle culture politique (Écosociété, 2010), Passer de la réflexion à l’action. Les grands enjeux de la coopération et de la solidarité internationale (M. Éditeur, 2013), et tout récemment Altermondialismes. Justice sociale et écologique dans un monde globalisé, (Presses de l’Université d’Ottawa, 2022). Il vient aussi de diriger trois numéros de la revue Possibles, soit Hors Système : Communautés autonomes, expériences de la liberté, en collaboration avec Samuel Raymond (automne 2021), L’Éveil, Paroles Wokes et débats, en collaboration avec Francis Dupuis-Déri (été 2022) et Pour une autre suite du monde, en collaboration avec Léo Palardy (automne 2022).
Johannes Riquet est professeur de littérature anglaise à l’Université de Tampere (Finlande). Il est l’auteur de The Aesthetics of Island Space: Perception, Ideology, Geopoetics (Oxford UP, 2019) et de Trains, Interrupted: Railway Fiction and the Accidents of Modernity (à paraître chez Manchester UP en 2025). Il est également éditeur de l’ouvrage collaboratif The Mediated Arctic: Poetics and Politics of Contemporary Circumpolar Geographies (Manchester UP, 2024) et a récemment co-organisé et co-édité (avec Liisa-Rávná Finbog et Joan Naviyuk Kane) Circumpolar Connections: Creative Indigenous Geographies of the Arctic (Wesleyan UP, 2024; sous presse). Il a (co-)édité plusieurs numéros spéciaux et ouvrages collectifs, notamment un numéro spécial de la revue Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化 intitulé Cinematic Im/mobilities in the Planetary Now (2023), Imaging Identity: Text, Mediality and Contemporary Visual Culture (Palgrave, 2019), et Spatial Modernities: Geography, Narrative, Imaginaries (Routledge, 2018). Il a été le chercheur principal du projet collaboratif « Mediated Arctic Geographies » (financé par l’Académie de Finlande, 2019-2023). De plus, il est responsable du département d’anglais et dirige le groupe de recherche Spatial Studies and Environmental Humanities à l’Université de Tampere. Les intérêts de recherche de Johannes Riquet incluent la spatialité, la géographie littéraire et culturelle, les humanités environnementales, la mobilité et la migration, la diaspora, la phénoménologie, la déconstruction et la culture visuelle.
Susie O’Brien is a Professor in the Department of English and Cultural Studies at McMaster University. Her research focuses on decolonial, Indigenous and settler-colonial literary and cultural studies and the environmental humanities. She is the author of What the World Might Look Like: Decolonial Stories of Resilience and Refusal (McGill-Queen’s UP, 2024); part of a SSHRC Insight Grant-funded collaborative environmental humanities project, Racialized Ecologies in and Beyond Settler-Colonial Canada: Documentary, Speculative, and Poetic Texts and Contexts; and member of international research collectives: Narratives of Happiness and Resilience (RESHAP)and the Reckoning, Repairing and Reworlding Working Collective. The latter group are co-editors of a special issue of Studies in Social Justice (18.4, 2024) focused on reckoning, repairing and reworlding.
Till van Rahden est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études allemandes et européennes. En 1999, il a obtenu un doctorat de l’Université de Bielefeld. Sa thèse a été publiée en 2000 sous le titre Juden und andere Breslauer, pour laquelle il a reçu le Fraenkel Prize in Contemporary History. Avant de se joindre à l’Université de Montréal en 2006, il a enseigné à l’Université de Chicago, l’Université de Cologne et l’Université de Bielefeld. Il se spécialise en histoire européenne depuis le Siècle des Lumières et s’intéresse aux tensions entre les promesses élusives d’égalité démocratique et la présence récurrente de conflits d’ordre moral. Il siège également au comité de rédaction du Year Book of the Leo Baeck Institute. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études allemandes et européennes, il a développé un programme de recherche qui contribue à l’écriture d’une histoire culturelle du politique, où l’évolution de la société civile, la diversité et les démocraties en Europe depuis la Révolution française tiennent une place prépondérante. Till van Rahden étudie entre autres la façon dont le changement de perception qu’a le citoyen de lui-même et des autres a un impact sur l’expression de la démocratie. Il désire mettre en lumière les enjeux ayant trait à la masculinité, la parentalité, la sexualité, la balance du pouvoir entre les genres et les générations, ainsi que les réactions des gens face à l’autorité tant dans la sphère privée que dans la sphère publique. Ses recherches offrent de nouveaux modèles de pensée face à la rencontre de la vie quotidienne et de la scène politique.
Isabelle St-Amand est professeure agrégée à l’Université Queen’s, où elle est Queen’s National Scholar en littérature autochtone francophone. Ses publications incluent Stories of Oka. Land, Film, and Literature, La crise d’Oka en récits : territoire, cinéma et littérature, ainsi que Nous sommes des histoires. Réflexions sur la littérature autochtone, anthologie codirigée qui rassemble des textes traduits d’auteurs tels Gerald Vizenor, Lee Maracle, Tomson Highway, Jeannette Armstrong, Warren Cariou et Emma LaRocque. St-Amand a codirigé des dossiers et publié des entretiens sur la littérature et le cinéma autochtones dans la Revue canadienne de littérature comparée, la Revue canadienne en études cinématographiques, Voix plurielles et Panorama-cinéma. Au cœur de ses recherches subventionnées se trouve le colloque Regards autochtones sur les Amériques / Revisioning the Americas through Indigenous Cinema tenu depuis 2009 dans le cadre du Festival international Présence autochtone, en partenariat avec Terres en vues et en collaboration avec le Centre linguistique et culturel Kanien’keháka Onkwawén:na Raotitióhkwa (KOR).
Andrea Oberhuber est professeure de littérature à l’Université de Montréal (DLLF) où elle enseigne l’écriture des femmes (XIXe-XXIe siècles), les avant-gardes, la photolittérature et le care littéraire. Elle dirige la revue numérique MuseMedusa (www.musemedusa.com), spécialisée en recherche-création. Les récents projets de recherche ont été consacrés aux figures ambivalentes du care dans le roman français de 1870 à 1945 (« À votre service » ; CRSH équipe avec Catherine Mavrikakis et Simon Harel, 2020-2024), ainsi qu’à la littérature comme espace paradoxal du care, à travers les représentations de la criminelle (FRQSC, 2021-2024, sous la responsabilité de C. Mavrikakis). Actuellement, elle est co-chercheuse dans le projet « Quand la littérature et la médecine s’accompagnent et nous accompagnent : pour une infrastructure de recherche-création sur l’accompagnement et le soin » (FRQSC, mené en équipe par C. Mavrikakis). En 2023, elle a publié aux Presses de l’Université de Montréal l’ouvrage Faire œuvre à deux. Le Livre surréaliste au féminin, consacré aux questions de démarche collaborative et de couple créateur au sein de l’objet livre avant-gardiste ; la coédition française est parue en septembre 2024 aux Presses universitaires de Rennes.
Isaac Bazié est professeur titulaire au Département d’études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, chercheur régulier à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, membre de l’Observatoire de l’Imaginaire Contemporain (OIC) et du Centre de Recherche des Études Littéraires et Culturelles sur la Planétarité (CELCP) à l’Université de Montréal. Il a assumé plusieurs directions dont celle du Département d’études littéraires de 2013 à 2015. Il est détenteur d’un doctorat en littérature romane et comparée de l’Université de Bayreuth (Allemagne). Son enseignement et ses publications portent sur les théorisations et les figurations de l’Afrique dans son rapport au monde, les littératures africaines et le canon de la littérature mondiale, les théories de la lecture et de la réception, le rapport entre littérature, violences (Auschwitz, Rwanda etc.), mémoires et identités. Son livre DÉ”nko Sous-titre: Études culturelles africaines a été publié en 2019 en collaboration avec Salaka Sanou. Il est le fondateur de la revue Afroglobe, co-fondateur et directeur actuel du Laboratoire des Afriques Innovantes (LAFI).
Eftihia Mihelakis est écrivaine et professeure agrégée à l’Université de Brandon. Au carrefour de la recherche-création, des études littéraires, des études sur la folie (MadGirl Studies, Mad Studies), de la psychanalyse et des humanités de la santé, les travaux de Mihelakis traque l'émergence de discours institutionnels, médicaux, juridiques, littéraires et psychologiques qui produisent des figures troublant le régime de l'intelligible. En ce sens, elle puise dans le bassin planétaire où le chassé-croisé avec les époques classiques, modernes et contemporaines pour se traquer des figures comme celles de la fille, la parthénos, la folle, l'intellectuelle/enseignante anti-care, la religieuse, ou celle qui parle la mauvaise langue, etc. Grâce à une subvention CRSH-Développement en recherche-création, elle s'intéresse plus récemment aux oeuvres de la littérature mondiale au sein desquelles se donne à lire un lien fort entre désertification et expérience dépressive. Elle a codirigé l'ouvrage, Embodied Narratives in the Literary Studies and Health Humanities (University of Toronto Press, 2025). En 2017, elle a fait paraître La Virginité en question, ou les jeunes filles sans âge en 2017 (Presses de l’Université de Montréal). En 2020, elle a cosigné l'essai-dialogue, J'enseigne depuis toujours (Nota bene). Ses articles sont parus dans les revues Romanica Cracoviensia, Tangence, Captures et Contemporary French and Francophone Studies : Sites.
Glenda Ferbeyre Rodríguez est doctorante en littérature à l’Université de Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en lettres de l’Université de La Havane et d’un master en littérature française, réalisé grâce à une bourse Erasmus Mundus Plus, qui lui a permis d’étudier en France et en Italie. Actuellement, elle bénéficie d’une bourse de recherche de la FRSQ pour soutenir son projet doctoral. Sa thèse explore les notions de planétarité et de frontière à travers l’analyse des romans de Patrick Chamoiseau. Son objectif est de développer un modèle d’analyse qui permette de systématiser une tendance esthétique émergente dans la littérature de la Caraïbe et au-delà. Ce modèle met en lumière les dynamiques communautaires qui redessinent les frontières, qu’elles soient géographiques, culturelles ou entre les humains et les non-humains, en ouvrant la voie à de nouvelles formes d’empathie et de regroupement. Entrée en 2022 dans l’équipe du CELCP en tant que co-chargée de projet pour la programmation francophone, elle a organisé des projections de films, des colloques et des conférences qui favorisent les échanges culturels et académiques. En tant qu’étudiante migrante, Glenda adopte une vision de décentrement qui valorise l’ouverture et le dialogue Nord-Sud. Animée par le désir de devenir une agente active de ce dialogue, elle s’investit dans des initiatives qui renforcent les ponts entre les communautés et les disciplines.
Rania Hattab is a PhD student in English Studies at the University of Montreal. She holds a bachelor’s degree in English Language, Literature, and Civilization from the Faculty of Arts and Humanities of Sousse in Tunisia. During her undergraduate studies, she was awarded the Thomas Jefferson Scholarship Program (TJSP), funded by the United States Department of State, for a one-year exchange program in American Studies and Social Sciences at the University of Minnesota, Twin Cities. Currently, she is the coordinator of the Center for Planetary Literary and Cultural Studies (CELCP) and has been a research assistant since Supported by a national excellence scholarship awarded in Tunisia, she successfully completed her master’s degree in English Studies at the University of Montreal in 2023 and is now pursuing her PhD. Her research focuses on Migration Studies, Postcolonial Studies, Posthumanism, Blue Humanities, and Planetary Studies.
Samuele Ellena occupe le poste de co-chargé de projet au Centre des études littéraires et culturelles sur la planétarité depuis 2022. Après avoir été étudiant à l’Università di Bologna, à l’Université de Strasbourg et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il obtient en 2021 le triple diplôme Ë— italien, français et sénégalais. À cette occasion, il a soutenu son mémoire, Texte et contexte littéraire, dans lequel il réévalue les premiers romans africains à travers la théorie bourdieusienne. Il est actuellement candidat au doctorat à l’Université de Montréal; sa recherche consiste à étudier l’émergence des voix périphériques dans le contexte de l’Afrique subsaharienne occidentale, français et québécois. À travers les œuvres de Bakay Diallo, Ken Bugul et Yves Boisvert, il s’intéresse à la marginalité comme lieu épistémique privilégié dans lequel il s’agit de perturber l’imaginaire social institué et de démocratiser la production de savoir. Membre-étudiant du CELCP, du CELAT, de l’APFUCC, de l’ACLC-CCLA et de l’ICLA-AILC, il travaille dans différents centres de recherche de l’Université de Montréal où il est aussi chargé de cours.
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Parham Aledavood is a FRQSC-funded PhD candidate in Literature and Digital Humanities at Université de Montréal. His writings have appeared in Journal of Postcolonial Writing and Digital Studies / Le champ numérique. Bringing together postcolonial theory, planetary studies, and digital humanities, his current research focuses on a computational analysis of trauma and genre in contemporary novels of migration. As of September 2024, he is the associate director of Digital Humanities Summer Institute (DHSI)
Rima Ghazouani